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Le 3 décembre 2011

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 15:40

Faut-il vraiment fermer Fessenheim ?

Publié  par SLC le 28 Février 2012 

 

Dans son programme, François Hollande avance deux propositions contradictoires : d'une part, il s'engage à poursuivre la construction de l'EPR de Flamanville, ce qui est raisonnable sur les plans économique et industriel, d'autre part, il affirme qu'il fermera la centrale de Fessenheim dès son arrivée au pouvoir. Il semble que les raisons, pour ne pas dire les prétextes, avancées pour une telle décision, lourde de conséquences, en particulier pour le département du Haut Rhin (environ 2000 emplois directs et indirects), relèvent soit de la sûreté (Fessenheim est sur une faille sismique), soit de l'économie (cela coûterait trop cher). Or un examen un tant soit peu sérieux montre qu'aucune de ces justifications ne tient la route.

L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), indépendante et rigoureuse doit rester la seule instance d'évaluation de la sûreté des installations nucléaires.

L’indépendance et la compétence de cette Autorité sont le résultat d'un long processus poursuivi aussi bien par la majorité actuelle que par les précédentes, y compris de gauche. L’ASN s'est livrée à un examen approfondi de la sûreté des réacteurs de Fessenheim à l’occasion des revues décennales réglementaires de chacun des deux réacteurs, elle a donné son accord à la poursuite de leur fonctionnement moyennant des modifications et des rénovations qu’EDF intègre dans son programme de jouvence. Puis, dans le cadre des études complémentaires de sûreté engagées suite à la catastrophe de Fukushima, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a considéré la sûreté des réacteurs de Fessenheim satisfaisante tout en exigeant des travaux complémentaires, comme dans l’ensemble du parc. EDF a décidé la réalisation de ces travaux et engagé les moyens nécessaires. En tout état de cause, si EDF ne réalise pas les travaux exigés par l’ASN, les réacteurs pourront être arrêtés sur instruction de cette dernière. Dès lors, comment justifier que des candidats puissent, à la veille d'échéances électorales importantes, désavouer l’ASN et en affaiblir ainsi tant la légitimité nationale que la crédibilité internationale?

Plus spécifiquement, qu’il s’agisse des séismes ou du risque d’inondation, leur prise en compte a été jugée satisfaisante par l’ASN dans le cadre des visites décennales. Elle a par ailleurs décidé d’engager une révision des règles nationales applicables dès l’an prochain, comme elle le fait périodiquement, les améliorations éventuellement décidées devant alors être prises en compte par les exploitants [1]  .

On peut noter que les Etats-Unis ont ouvert la possibilité de porter à 60 ans le fonctionnement de réacteurs similaires et que la Suisse, qui exploite des réacteurs sur l’Aar, affluent du Rhin, prévoit de les maintenir 50 ans en exploitation.

L'arrêt prématuré des réacteurs de Fessenheim coûtera cher.

L’industriel EDF a clairement confirmé sa décision de maintenir les réacteurs de Fessenheim en activité au moins 10 ans de plus, son programme de jouvence étant bâti dans la perspective d’une durée de vie de l’installation jusqu’à 60 ans, si l’Autorité de sûreté le permet. A l’appui de cette décision, des faits :

· Les deux réacteurs de Fessenheim, soit 1800 MW, délivrent au réseau électrique 134 TWh en dix ans. Pour un coût complet de 49 €/MWh, comme estimé par la Cour des comptes ce mois ci, le chiffre d’affaire généré sera de 6,57 milliards €. Ce chiffre serait multiplié par 2 ou 3 si les réacteurs étaient autorisés à fonctionner 50 ou 60 ans

· L’investissement de jouvence requis est chiffré par EDF à 860 millions € par réacteur

· Le coût d’exploitation de ces réacteurs, l’investissement initial étant déjà remboursé, est de 22 €/MWh (chiffre également extrait du rapport de la Cour des comptes) : sur 10 ans il s’élèvera à 2,95 milliards pour les deux réacteurs (en euros 2010)

· La marge ainsi libérée entre le chiffre d’affaire généré et le coût d’exploitation sera compris entre 3,62 milliards € et une dizaine de milliards € selon que la durée de vie sera portée à 40 ou 60 ans soit un niveau très supérieur à l’investissement de jouvence, ce qui explique la décision opérationnelle d’EDF de maintenir Fessenheim en activité.

L'arrêt des réacteurs impliquerait de plus que des moyens de remplacement soient mis en place. S'agissant de production en base et semi base, il s’agira principalement de centrales à charbon ou à gaz, l’intermittence des énergies éolienne et solaire les rendant inadaptées à un tel mode de production et beaucoup plus onéreuses. Selon la Commission « Energie 2050 » le coût du MWh produit par les centrales à charbon s'élève à 60 €/MWh, le MWh produit par des centrales à gaz entre 57 et 70 €. En retenant une valeur moyenne de 65 €/MWh on voit que, sur 10 ans, le coût total pour la production de courant se montera à 8,7 milliards €, et le manque à gagner par rapport à la production de Fessenheim sera de 4 milliards €.

Mais il faudrait aussi réaliser des investissements considérables, de l’ordre de 2 milliards € [2]  , pour compenser la perte de production, investissements qui ne pourront être mis en place en moins de 4 ans suivant le type de centrale. Dans l’attente de ces nouveaux moyens de production de courant le bilan entre exportation et importation d’électricité sera détérioré, ce qui creusera le déficit commercial de la France d'au moins un milliard € par an.

Importé d’Allemagne ou produit en France, le courant devant se substituer à celui de Fessenheim sera donc essentiellement produit par des centrales brûlant des combustibles fossiles, ce qui conduirait à l'émission d’au moins 10 millions de tonnes de CO2 par an (valorisées à un Md€ pour un coût de 100€/tonne de CO2). Mais la lutte contre l'effet de serre dont la réalité scientifiquement établie pose un vrai problème écologique semble ne plus être une préoccupation pour ceux qui se réclament de l'écologie, qu'ils soient allemands ou français.

Enfin, les réacteurs à l'arrêt exigeront la présence d'une équipe d’exploitation restreinte, dont on peut estimer le coût à 100 millions € par an les premières années, sans recettes pour les couvrir, soit 1 milliard supplémentaire sur 10 ans..

Un arrêt prématuré des réacteurs de Fessenheim coûterait donc, au bout de 10 ans, plus de 5 milliards d'euros, le déficit commercial du commerce extérieur étant augmenté de 1 milliard par an, au moins pendant les premières années, les producteurs d’électricité seraient tenus d’investir plus de 2 milliards €, et nos émissions de CO2 croîtraient de 10 millions de tonnes.

Tous ces coûts se retrouveront sur la facture d’électricité des Français. La France est elle assez riche pour se le permettre [3]  ?

Ni l’argument de sûreté ni le raisonnement économique ne justifient un arrêt dans l'urgence de Fessenheim sans interroger l'Autorité de Sûreté, hors de toute discussion avec l'industriel EDF, principal intéressé et dont l'avis n'a pas été sollicité, et avant tout débat démocratique au Parlement. Il serait indispensable de préciser au préalable quelles raisons pourraient justifier une si lourde décision d’arrêt, de les argumenter clairement, y compris en ce qui concerne son coût et son impact sur les économies nationale et locale.



[1]   Il serait d’ailleurs souhaitable que les risques sismiques et d’inondations catastrophiques pour les autres bâtiments publics et privés, notamment les installations industrielles, soient traités généralement aussi sérieusement que le fait l’ASN pour les installations nucléaires !

[2]   On suppose que la production d’énergie des centrales nucléaire est reportée sur 50% de charbon (1 M€/MW), 50 % de gaz (1 M€/MW).

[3]   Ajoutons que l’économie de la région de Fessenheim et la vie de ceux qui travaillent dans la centrale et de ceux qui en vivent seront bouleversées. Mais qu’importe !

++ Tribune sur l'énergie nucléaire

dans Libération, par Sébastien Balibar, Yves Bréchet et Edouard Brézin, physiciens et membres de l’Académie des Sciences

++ Université d'été SLC Paris 2011

Les transcriptions des interventions sont en ligne

 

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 11:14



Paris, le 23 Janvier 2012
Communiqué de presse

 

 

M. André-Claude Lacoste, président de l'ASN et M. Goshi Hosono, ministre japonais de l’environnement et du ministère en charge de la gestion des accidents nucléaires et de la prévention des risques

Le Collège et la Direction générale de l’ASN ont reçu officiellement et à sa demande le 19 janvier le ministre japonais M. Goshi Hosono.

M. Hosono est à la tête du ministère de l’environnement et du ministère en charge de la gestion des accidents nucléaires et de la prévention des risques. Il est également secrétaire d’état auprès du Premier ministre chargé de l’organisation de l’indemnisation des victimes de l’accident de Fukushima Daiichi.

M. Hosono était accompagné de l’Ambassadeur du Japon en France.

Le ministre a présenté dans un premier temps la situation sur le site de Fukushima. Il a notamment mentionné que la situation d'urgence radiologique était terminée et que la phase de démantèlement venait de commencer. Cette phase, dont la durée totale est évaluée à 30 ans, devrait débuter avec la récupération du combustible usé de la piscine du réacteur n°4, a souligné M. Hosono.

Le ministre a également évoqué la situation hors site. Il a indiqué que le retour de la population sur les zones faiblement contaminées pourrait être envisagé au printemps 2012 mais que cette possibilité restait conditionnée aux progrès réalisés dans les travaux de décontamination des sols.

L’autre point essentiel de cette rencontre a concerné la mise en place d’une nouvelle Autorité de sûreté nucléaire au Japon. La structure de la nouvelle Autorité, son fonctionnement et ses responsabilités, ont été présentés à l’ASN.

A la demande de M. Hosono, M. Lacoste a assuré de son soutien le Ministre dans la réforme envisagée du système de contrôle de la sûreté nucléaire au Japon, réforme que le président de l’ASN a qualifiée de majeure et qui, a-t-il précisé, s'inscrivait dans la lignée des discussions menées lors de la précédente visite de M. Hosono à l’ASN en juin 2011.

L’ASN développera la coopération avec la nouvelle Autorité japonaise dont le nom provisoire est NSSA (Nuclear Safety and Security Agency) et qui devrait être mise en place en avril 2012.

 

 

 

 

Contact presse : Evangelia Petit, chef du service presse, tél. : 01 40 19 86 61, evangelia.petit@asn.fr

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 14:29

Communiqué de Sauvons Le Climat
10 janvier 2012

 

L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) vient de remettre le rapport sur les Evaluations Complémentaires de Sécurité commandé par le gouvernement au lendemain de l’accident de Fukushima1.

Ses conclusions, claires et argumentées, ne sont contradictoires qu’en apparence et ne confortent pas le catastrophisme véhiculé par les antinucléaires :

• Les 58 réacteurs de nos 18 centrales nucléaires ont un niveau de sécurité satisfaisant et aucun ne présente de danger justifiant sa fermeture immédiate,

• Mais pour faire face à des conjonctions de phénomènes extrêmes -et d’ailleurs peu vraisemblables dans nos contrées-, il est nécessaire d’engager des travaux de renforcement de la sécurité, au-delà de ceux déjà prévus antérieurement à l’accident.


La première conclusion renforce la satisfaction de tous ceux qui en France ont depuis 40 ans conçu, construit, exploité et amélioré nos réacteurs, d’avoir réussi à produire une électricité sûre, compétitive et respectueuse de l’environnement.

Dans ce cadre, était déjà programmée par EDF, pour environ 40 milliards d’euros, une jouvence progressive de ses réacteurs afin d’en prolonger l’exploitation dans des conditions sûres et fiables jusqu’à 60 ans2. Faut-il pour autant les sécuriser davantage au prix de travaux supplémentaires longs et onéreux3, environ 10 milliards d’euros, comme le demande l’ASN dans sa seconde conclusion ?

La leçon principale tirée de Fukushima est qu’un évènement exceptionnel a mis en défaut toutes les lignes de défense des installations et les a privées de deux ressources indispensables, l’eau pour refroidir les cœurs des réacteurs et l’électricité pour injecter cette eau. Il est normal que cette double défaillance, même si elle semble impensable en France, soit évitée à tout prix. D’où deux décisions majeures et compréhensibles de l’ASN qui vont s’imposer aux exploitants nucléaires :

• Une capacité à garantir localement un approvisionnement en eau et électricité totalement sûr avec un personnel qui reste opérationnel, même en cas d’accident majeur sur tous les réacteurs d’un site, pour dissiper la puissance résiduelle dans les cœurs après un arrêt d’urgence.

• La mise en place d’une équipe nationale d’intervention rapide, avec équipements transportables, capable d’assister les personnels locaux dans un délai très court, avant toute fusion d’un cœur.

En d’autres termes, là où l’on prévoyait l’« exceptionnel », il faut désormais prendre en compte l’ « impensable », tant en matière d’événements naturels que d’actions humaines malveillantes.
Réjouissons-nous de cette application intelligente du « principe de précaution », souvent galvaudé au point de paralyser notre dynamisme, et remarquons aussi qu’en Grande Bretagne, le rapport de l’Office de Régulation du Nucléaire conclut son rapport sur les 19 réacteurs britanniques dans le même sens que notre ASN.

En conclusion, le rapport de l’ASN constitue un document incontestable pour préserver un nucléaire crédible et permettre sa contribution à une politique énergétique cohérente4 et protectrice du climat.

_____________________________________________________________________________________
1 Ce rapport s’appuie sur les propositions des exploitants nucléaires (EDF, AREVA et CEA) remises en septembre 2011, le rapport d’analyse de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) de novembre, rapport examiné par les « groupes permanents » d’experts auprès de l’ASN qui ont émis leurs recommandations fin novembre. L’ASN, autorité indépendante, présente ses propres « décisions » après analyse de cet ensemble.

2 En France, chaque réacteur subit une inspection tous les 10 ans avant de solliciter de l’ASN une nouvelle autorisation de fonctionnement pour les 10 années suivantes. A contrario, aux USA, les prolongations de durée de vie sont accordées d’un coup, jusqu’à 60 ans (près des 2/3 en bénéficient déjà).

3 Le coût évalué de 10 milliards d’Euros en 10 ans, bien qu’important, doit être relativisé : il représente 6% de la valeur de la production d’électricité nucléaire sur 10 ans.

4 En n’omettant pas dans cette politique la notion essentielle d’ « efficacité énergétique ».

 

 

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 18:23

P9100017 Nombreux étaient les anciens du CENG venus le 10 janvier rendre un dernier hommage à notre ami Lucien Senet qui nous a quitté à 82 ans au terme d’une longue maladie.

Entré au CENG en 1959, technicien  supérieur au Service de Physico-Chimie à Basse Température, il ne reste pas confiné dans la mécanique froide des liquéfacteurs, il est présent sur tous les fronts.

Le sport : l’équipe de rugby du CENG, la chasse, la pêche. 

Le militantisme au syndicat CFDT, délégué du personnel en commission paritaire.

Le travail : c’est LE professionnel. Sa rigueur et sa compétence sont appréciées tant par ses collaborateurs que par ses supérieurs, ce qui lui vaut de gravir les échelons jusqu’à exercer la fonction d’ingénieur.

 En 1982, Lucien rejoint le Service Technique du Centre où il est ingénieur de sécurité, fonction particulièrement importante dans notre environnement de haute technicité.

 En 1987, il prend une retraite que, traditionnellement, on dit BIEN méritée.

Il est un retraité actif, en particulier au sein de la section de l’ARCEA / Grenoble qu’il préside pendant 7 ans, dans une ambiance toujours amicale et chaleureuse.

Il en reste Président d’Honneur.

 Pour le bureau de la section, son bon sens et son expérience vont tellement nous manquer…

 Lucien a consacré sa vie à celle des autres !

 

 

 

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 17:27

Bernard Lorho  

Les anciens du CENG se souviennent de Bernard Lorho, un collègue particulièrement sympathique et amical.

 

Breton, il a d’abord revêtu l’uniforme de marin avant d’entrer en 1958 au Service des Piles de Grenoble; sa carrière s’est terminée au Service d’Etudes et du Comportement du Combustible (SECC).

 

Passionné de football, il a encadré des équipes de promotion du FCG jusqu’en 1962. Retraité depuis 1993 il poursuit son action dans le sport au sein de l’Association française pour un sport sans violence et pour le Fair-play (AFSVFP)

C’est dans ce cadre qu’il a rédigé « le recueil de chartes du bon comportement et du fair-play » et « Hors jeu la violence » guide apprécié  par les élus, les représentants de l’Etat, des arbitres, les footballeurs et leurs dirigeants. « Le fair-play signifie bien plus que le respect des règles ».

 

 En 2008 il reçu successivement la médaille de bronze de la Courtoisie française et la médaille de bronze du Dévouement et du bénévolat.  

  

L’AFSVFP lui a remis dernièrement « les Iris du sport 2011 ».

Cette manifestation s’est déroulée à la Maison du sport à Paris. Elle était organisée sous le patronage du Ministère des Sports et par la Délégation de mission permanente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). La cérémonie a récompensé des athlètes et des acteurs du sport, actuels  aux plus anciens, au comportement particulièrement exemplaire.

Au moment ou certains comportements mettent le sport en danger, Bernard Lorho rappelle que l’action quotidienne de l’AFSVFP au service de l’éthique sportive est plus que jamais une nécessité.

Renseignements sur http://fairplay.franceolympique.com)

 

L’ARCEA est fière de compter Bernard Lorho parmi les siens.

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 17:23

Rapport spécial du GIEC

sur « les évènements climatiques extrêmes » :

le climat doit rester une priorité

Au cours du siècle dernier, la température moyenne s’est accrue de près de 1°C.

La planète est confrontée à une multiplication d’événements de plus en plus dévastateurs.

La vague de sécheresse qui touche actuellement la corne de l’Afrique, les cyclones ou pluies torrentielles qui affectent de plus en plus les tropiques ou, les inondations qui ont frappé le sud-est de la France au début du mois de novembre sont là pour nous rappeler notre vulnérabilité face aux phénomènes météorologiques extrêmes.

 

Retrouvez le communiqué de presse en ligne

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 21:31

L'avenir énergétique décidé sur un coin de table !  

 

Communiqué "Sauvons Le Climat "

18 - 11- 2011

 

« Sauvons le Climat » a observé avec stupeur et consternation la comédie entre EELG et le PS à propos du programme nucléaire, et donc, l’un conditionnant l’autre, du programme énergétique que les deux partenaires entendent mettre en œuvre en cas de victoire de François Hollande en 2012.

L’arrêt de la filière de retraitement, implicitement programmé, est très grave, au moins autant que l’arrêt du chantier EPR de Flamanville.

Pour « Sauvons le Climat » ce qui se passe révèle, de la part des négociateurs socialistes, un niveau d’incompétence proprement inimaginable.

La « modeste demande » (une petite phrase dans le projet d’accord) des Verts prouve à la fois qu’ils savent exactement comment saborder l’ensemble de la filière nucléaire et… que les négociateurs socialistes sont d’une naïveté insondable.

En démantelant la filière de retraitement :

- On s'interdit de transformer le plutonium en combustible et on multiplie par 10 le volume des déchets ultimes.

- On enterre toute chance que la France participe au développement du nucléaire durable, la surgénération, au moment où Russes, Indiens et Chinois reprennent le flambeau que la France (sous le gouvernement socialiste de Lionel Jospin), a partiellement abandonné avec l’arrêt de Super Phenix

- On s’interdit d’affirmer qu’on ne veut pas sortir du nucléaire, mais s’interdire de mettre au point le « nucléaire durable », c’est décider de sortir à court terme du nucléaire. Cela les Verts le savent parfaitement. C’est la suite logique de leur victoire contre Super Phenix.

Décider l’arrêt de 24 réacteurs nucléaires sur un coin de table, (ce qui revient à refuser la prolongation de leur durée de vie à 40 ans), sans avoir fait une étude sérieuse des conséquences d’une telle décision sur la facture et l’indépendance énergétiques nationales, les émissions de gaz à effet de serre, le prix de l’électricité et l’emploi, sans parler de la compétitivité de nos entreprises : c'est inconcevable.

« Sauvons le Climat » estime, par ailleurs, qu’il est parfaitement irresponsable de prendre des décisions aussi lourdes sans consulter des gens compétents, d’autant qu’il n’en manque pas au sein du PS. En validant l’accord que lui proposent les Verts, monsieur Hollande prend le risque de laisser penser qu’il est entouré d'incompétents ou qu’il est doté d’un cynisme d'acier.... On ne joue pas à la roulette avec l’une des premières industries nationales. Il est inacceptable d’échanger des usines et des travailleurs contre des sièges de députés !

Au nom de la sauvegarde du climat, au nom de l’équité sociale qui implique de maintenir le prix de l’énergie à un niveau raisonnable, et au nom des nombreux scientifiques et travailleurs de toutes sensibilités (dont jusqu’à présent un grand nombre d’électeurs de gauche) qui le soutiennent, « Sauvons le Climat » demande aux socialistes de garder raison.

Nous le demandons avec d’autant plus de fermeté qu’il ne nous parait électoralement pas nécessaire de quémander l’appui d’un parti présentant lui-même une candidate au premier tour, et qu’on peut s’étonner de voir le PS discuter exclusivement avec EELV et « oublier » le « Front de Gauche » de Jean Luc Mélenchon et le MRC de Jean Pierre Chevènement.

Constatons, une fois de plus que, dans cette affaire, les Verts préfèrent sacrifier à leur idéologie antinucléaire et de décroissance les véritables enjeux environnementaux : ils sont contre le nucléaire, contre la grande hydraulique, contre la capture-stockage du CO2, contre les lignes électriques, contre toutes les techniques qui seraient efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce sont les meilleurs alliés des grands groupes de production de charbon, de gaz ou de pétrole et ils partageront donc avec eux la responsabilité de l’évolution catastrophique que l’AIE vient de dénoncer. Ils ne pourront pas dire qu’ils n’ont pas été prévenus et n’auront pas d’excuses pour justifier leur attitude irresponsable devant les générations qui viennent.

Peut-on espérer que le PS se reprenne et écoute la voix d’un Michel Rocard qui connaît parfaitement les enjeux climatiques et environnementaux de toute politique énergétique ?

 

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 23:11

                                                                                                             12 juillet 2011

             POUR UN DROIT UNIVERSEL D’AIDE A L’AUTONOMIE
                
Mobilisation collective des retraités et des professionnels

Après six mois de débat national sur la perte d'autonomie organisé par le Gouvernement, la barrière d'âge de 60 ans entre personnes en situation de handicap et personnes âgées dites dépendantes n'est toujours pas remise en cause. Le vieillissement n'apparaît plus comme la catastrophe annoncée, mais le vrai régime universel de protection garantissant à chaque citoyen le droit à l'autonomie, quel que soit son âge ou l'origine de son handicap n'est toujours pas en vue. Ce régime devrait assurer des traitements analogues aux différentes personnes avec des solutions personnalisées en fonction de leurs besoins individuels.

Face à l'opposition rencontrée lors du débat national, le recours à l'assurance privée obligatoire à partir de 50 ans et le gage sur le patrimoine semblent bien avoir été abandonnés.

Cependant les mesures et les moyens annoncés, 1,2 milliard d'euros, suffiraient à peine à court terme à débloquer les situations les plus urgentes (pour aider les conseils généraux les plus en difficulté dans le paiement de l'allocation personnalisée d'autonomie [APA], pour soutenir les services d'aide et d'accompagnement à domicile en crise). Le reste à charge pour les personnes et leur famille devrait rester important, de 500 à 1000 euros au moins, si aucune solution n'est apportée sur le long terme.

Comme dans d'autres « réformes », les moyens ne sont pas mis en place dans la durée. Les signataires demandent que la réflexion entamée soit poursuivie et que des solutions équitables et solidaires soient instaurées. Notre pays devrait pouvoir consacrer 7 milliards d'euros supplémentaires aux populations fragiles les plus âgées, c'est-à-dire quelque 0,4% de la richesse nationale !

Non, l'aide à l'autonomie (comme la santé) n'est pas un bien marchand !
Elle doit s'appuyer, non seulement sur un socle de financement public, qui respecte le principe, intangible à nos yeux, qui veut que « chacun participe selon ses moyens - tous ses moyens - et chacun bénéficie d'une aide et de soins selon ses besoins », mais aussi sur un dispositif de gouvernance amélioré avec une forte coordination des acteurs ainsi que sur le développement de la prévention et de la recherche.

A court terme, restons vigilants, afin que les mesures retenues par le gouvernement ne reprennent pas des idées qui iraient à l'encontre de cette vision.

En tout cas, le maintien de cette barrière des âges à 60 ans risque de remettre en cause le pacte social entre les générations et d'entraîner la poursuite de la France devant la Cour européenne de justice pour discrimination par l'âge.

S'il ne faut pas oublier les jeunes, il ne faut pas non plus oublier les plus âgés de nos concitoyens.

Pour tout contact :

JEAN-MICHEL CAUDRON : jean-michel.caudron@orange.fr, 06.80.96.25.69,
ANNIE DE VIVIE : anniedevivie@agevillage.com, 01.42.46.65.00, 06.03.44.88.02,
JOSÉ GONGORA : gongorajose@orange.fr, 06.31.27.36.11.

Organismes signataires du communiqué de presse :

Aînés ruraux, Alertes38, Alliance Ecologiste Indépendante (AEI), Association d’études et de recherche en économie sociale (AERES), Collectif des Démocrates Handicapés (CDH), Collectif Interassociatif Sur la Santé (CISS), Collectif pour un vrai 5ème risque, Collectif pour une société pour tous les âges, Comité pour la Promotion des Prestations Dépendance Pour le Personnel des Organismes Sociaux (CPPDOS), Confédération Française pour la Promotion Sociale des Aveugles et Amblyopes (CFPSAA), Confédération Française des Retraités (CFR),  Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Fédération Hospitalière de France (FHF), Fédération Nationale des Associations de Retraités (FNAR), Fédération Nationale des Associations de Personnes Agées en Etablissements et de leurs Familles (FNAPAEF), Grand Orient de France (GODF), Grande Loge Mixte Universelle (GLMU), Trisomie 21 France, Union Française des Retraités du régime général (UFR-rg), Union Nationale de l’Aide, des soins et des services au domicile (UNA)

Personnalités signataires du communiqué de presse :

MICHEL ANTONY, responsable de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, GUY ARCIZET, Grand Maître du Grand Orient de France (GODF), président du conseil de l’Ordre, FRANÇOIS BELLANGER, président de la Confédération Française des Retraités (CFR), JEAN-LOUIS BIANCO, député, président du Conseil général des Alpes de Haute-Provence, ancien ministre, MAURICE BONNET, ancien membre du Conseil Economique et Social, ancien vice-président du Comité National des Retraités et Personnes Âgées (CNRPA), CHRISTIAN BOURREAU, président de l’Union Française des Retraités (UFR) et vice-président de la Confédération Française des Retraités (CFR), RENE CAILLET, directeur d’hôpital, JEAN-MICHEL CAUDRON, consultant en ingénierie gérontologique, JEAN-PAUL CHAMPEAUX, directeur de Trisomie 21 France, JACQUELINE CHAPUIS, présidente d’ALERTES 38, PHILIPPE CHAZAL, président de la Confédération Française pour la Promotion Sociale des Aveugles et Amblyopes (CFPSAA), JACQUES DANIEL, président de Trisomie 21 France, SYLVAIN DENIS, président de la Fédération Nationale des Associations de Retraités (FNAR), ANNIE DE VIVIE, fondatrice d’Agevillage.com, coordonnatrice du Collectif pour une société pour tous les âges, JANINE DUJAY-BLARET, vice-présidente des Aînés ruraux, BERNARD ENNUYER, sociologue, ANDRE FLAGEUL, Union Nationale de l’Aide, des soins et des services au domicile (UNA), JEAN-LOUIS FONTAINE, président du Collectif des Démocrates Handicapés (CDH), BERNARD FRAU, délégué général d’Humanisme-Ecologie-République, JEAN GIARD, vice-président d’Alertes38, JOSE GONGORA, conseiller de l’Ordre du Grand Orient de France (GODF), coordonnateur du Collectif pour un vrai 5ème risque, JEAN-MARC GOVERNATORI, secrétaire général d’Alliance Ecologiste Indépendante (AEI) SERGE GUERIN, sociologue, professeur à l’ESG, PAULETTE GUINCHARD, ancienne secrétaire d’Etat chargée des personnes âgées, MARIE-JO GUISSET-MARTINEZ, gérontologue, JEAN-CLAUDE HENRARD, professeur émérite de santé publique, gérontologue, MARC HORWITZ, journaliste, spécialiste de santé publique, GENEVIEVE LAROQUE, membre du Collectif pour une société pour tous les âges, JOËLLE LEGALL, présidente de la Fédération Nationale des Associations de Personnes Agées en Etablissements et de leurs Familles (FNAPAEF), LAURENT LOGIOU, vice-président du Conseil régional de Haute-Normandie, ODILE MAURIN, présidente de Handi-Social, Docteur André MINETTO, conseiller national d’Europe Ecologie-Les Verts , ANDREE OGER, Vice Présidente du Conseil général de l'Eure en charge des personnes âgées et handicapées, OLGA PIOU, directrice du Centre de Liaison, d'Etude, d'Information et de Recherche sur les Problèmes des Personnes Agées (CLEIRPPA), ALAIN POULET, Association d’études et de recherche en économie sociale (AERES), DANIEL REGUER, professeur des universités, sociologue du vieillissement, MARC REYBAUD, vice-président de la Fédération Nationale des Associations de Personnes Agées en Etablissements et de leurs Familles (FNAPAEF), GUY ROMAN, président de la Grande Loge Mixte Universelle (GLMU), GINO SANDRI, Comité pour la Promotion des Prestations Dépendance Pour le Personnel des Organismes Sociaux (CPPDOS), ALDO SALUARD, membre du Collectif pour une société pour tous les âges.

 

 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 08:51

France et canicule : un parc de production d'électricité robuste

Communiqué "Sauvons le climat"  www.sauvonsleclimat.org

 

La journée du lundi 27 juin a été caniculaire en France, avec un temps ensoleillé et calme provoqué par un large anticyclone. Dans cette situation exceptionnelle, notre pays a pu rester exportateur d'électricité, satisfaisant ainsi à ses besoins et apportant son aide aux pays voisins. Il a pu le faire dans les heures les plus chaudes, dans le créneau de 9 heures à 21 heures en particulier, en s'appuyant :

  • Sur ses centrales nucléaires qui ont fourni 81% de ses besoins et 77,2 % de sa production totale.
  • Sur l'hydraulique avec respectivement 9,6% des besoins et 9,2% de la production totale.
  • La production éolienne a été, comme on peut l'attendre en période anticyclonique de canicule ou de grand froid, limitée à 0,97% de la production totale, le parc éolien français ayant un rendement moyen de 9,4% sur ce créneau (soit 564 MW de puissance moyenne pour un parc de presque 6000 MW).
  • Le recours aux combustibles fossiles a été très limité, ils n'ont contribué que pour 4,4 % à notre production.
  • La France a pu mettre dans le même temps une puissance moyenne de 4450 MW sur le marché européen.

On peut une fois de plus vérifier la solidité de nos moyens de production, leur faible impact sur l'effet de serre (malgré les caprices du vent) et leur contribution positive à notre balance commerciale.

 

 

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 16:17

 logo-slc  Sauvons le Climat a été constitué sous la forme d'un collectif, dont les membres étaient signataires du Manifeste rédigé par Roger Balian, Rémy Carle, Bernard Lerouge et Hervé Nifenecker.

Ces quatre spécialistes des questions énergétiques sont membres de la Société Françaisede Physique (SFP) et du Groupe d'Etudes sur l'Energie et l'Environnement au 21ème siècle (GR21). de la SFEN .Leur situation de retraités leur permet de s'exprimer en toute indépendance.

 

Sauvons le Climat est soutenu par l'Association des Retraités du C.E.A. (ARCEA), l'Association des Ecologistes Pour le Nucléaire (AEPN), le Mouvement National de Lutte pour l'Environnement (MLNE), Association Confrontations Europe, la SFP et la SFEN .

Sous l'égide d'un Comité de Parrainage, le Conseil d'Administration et le Conseil Scientifique organisent débats et échanges d'idées entre les membres et veillent à diffuser une information impartiale et scientifiquement fondée sur le réchauffement climatique et les questions énergétiques.

 

Si vous souhaitez soutenir cette action ou apporter votre contribution aux débats d’énergie, nous vous invitons à signer et faire signer le manifeste "Sauvons le Climat" et manifester votre soutien par une adhésion.

 

 Sur le site http://sauvonsleclimat.org : le Manifeste de Sauvons le Climat, les statuts de l'association (loi 1901), les informations scientifiques, les communiqués,…

Sauvons le Climat ne comprend que des bénévoles et ne vit que par le temps qu'ils peuvent lui consacrer.

 

Votre adhésion permettra de poursuivre et d'amplifier son action auprès du grand public et des décideurs, pour une amélioration de l'efficacité énergétique et une diminution des émissions de gaz à effet de serre.

Cotisations annuelles:

·      10€ : chômeur, étudiant, conjoint d'adhérent

·      20€ : adhérent d’une association partenaire de SLC

·      30€ : simple adhérent

·      50€ : bienfaiteur

Les cotisations et les dons font l'objet d'un reçu pour la déductibilité fiscale de votre versement.

 

 Si vous avez omis de renouveler votre adhésion en 2012,

  n’attendez plus, Merci

 Lien pour adhésion ou renouvellement : http://sauvonsleclimat.org/adherer.html  

 

                                                                                                                                 

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